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Dernier ajout le vendredi 12 novembre 2004.

Articles par titre

Epilogue

C’est ainsi que ma muse, aux abords d’une onde pure Traduisait en langue des Dieux Tout ce que disent sous les cieux Tant d’êtres empruntants la voix de la nature. Truchement de peuples divers, Je les faisais servir d’acteurs en mon ouvrage ; Car tout parle dans l’univers ; Il n’est rien qui n’ait son langage : Plus éloquents chez eux qu’ils ne sont dans mes vers, Si ceux que j’introduis me trouvent peu fidèle, Si mon oeuvre n’est pas (...) vendredi 12 novembre 2004

Le Fermier le Chien et le Renard

Le loup et le renard sont d’étranges voisins Je ne bâtirai point autour de leur demeure. Ce dernier guettait à toute heure Les poules d’un fermier ; et quoique des plus fins, Il n’avait pu donner d’atteinte à la volaille. D’une part l’appétit, de l’autre le danger, N’étaient pas au compère un embarras léger. « Hé quoi ! dit-il, cette canaille Se moque impunément de moi ? Je vais, je viens, je me travaille, J’imagine cent tours le rustre, en (...) dimanche 14 mars 2004

Le Lion

Sultan Léopard autrefois Eut, ce dit-on, par mainte aubaine, Force boeufs dans ses prés, force cerfs dans ses bois, Force moutons parmi la plaine. Il naquit un lion dans la forêt prochaine. Après les compliments et d’une et d’autre part, Comme entre grands il se pratique, Le sultan fit venir son vizir le renard, Vieux routier, et bon politique. « Tu crains, ce lui dit-il, lionceau mon voisin ; Son père est mort ; que peut-il faire ? (...) mardi 18 mai 2004

Le Lion le Singe et les deux Anes

Le lion, pour bien gouverner, Voulant apprendre la morale, Se fit, un beau jour, amener Le singe maître ès arts chez la gent animale. La première leçon que donna le régent Fut celle-ci « Grand roi, pour régner sagement, Il faut que tout prince préfère Le zèle de l’Etat à certain mouvement Qu’on appelle communément Amour-propre ; car c’est le père, C’est l’auteur de tous les défauts Que l’on remarque aux (...) mercredi 19 mai 2004

Le Loup et le Renard

Mais d’où vient qu’au renard Esope accorde un point, C’est d’exceller en tours pleins de matoiserie ? J’en cherche la raison, et ne la trouve point. Quand le loup a besoin de défendre sa vie, Ou d’attaquer celle d’autrui, N’en sait-il pas autant que lui ? Je crois qu’il en sait plus ; et j’oserais peut-être Avec quelque raison contredire mon maître. Voici pourtant un cas où tout l’honneur échut A l’hôte des terriers. Un soir il aperçut La lune au fond d’un puits (...) dimanche 20 juin 2004

Le Paysan du Danube

Il ne faut point juger des gens sur l’apparence. Le conseil en est bon ; mais il n’est pas nouveau. Jadis l’erreur du souriceau Me servit à prouver le discours que j’avance J’ai, pour le fonder à présent, Le bon Socrate, Esope et certain paysan Des rives du Danube, homme dont Marc-Aurèle Nous fait un portrait fort fidèle. On connait les premiers quant à l’autre, voici Le personnage en raccourci. Son menton nourrissait une barbe touffue ; (...) lundi 16 février 2004

Le songe d’un habitant du Mogol

Jadis certain Mogol vit en songe un vizir Aux Champs Elysiens possesseur d’un plaisir Aussi pur qu’infini, tant en prix qu’en durée Le même songeur vit en une autre contrée Un ermite entouré de feux, Qui touchait de pitié même les malheureux. Le cas parut étrange, et contre l’ordinaire Minos en ces deux morts semblait s’être mépris. Le dormeur s’éveilla tant il en fut surpris. Dans ce songe pourtant soupçonnant du mystère, Il se fit expliquer l’affaire. L’interprète (...) mercredi 7 juillet 2004

Le Vieillard et les trois jeunes Hommes

Un octogénaire plantait. « Passe encor de bâtir ; mais planter à cet âge ! » Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage ; Assurément il radotait. « Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir ? Autant qu’un patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vous ? Ne songez désormais qu’à vos erreurs passées ; Quittez le long espoir et les vastes (...) mercredi 29 septembre 2004

Les Dieux voulant instruire un fils de Jupiter

Pour Monseigneur le duc de Maine
Jupiter eut un fils, qui, se sentant du lieu Dont il tirait son origine, Avait l’âme toute divine. L’enfance n’aime rien : celle du jeune Dieu Faisait sa principale affaire Des doux soins d’aimer et de plaire. En lui l’amour et la raison Devancèrent le temps, dont les ailes légères N’amènent que trop tôt, hélas ! chaque saison. Flore aux regards riants, aux charmantes manières, Toucha d’abord le coeur du jeune Olympien. Ce que la passion peut (...) lundi 18 octobre 2004

Les Souris et le Chat-huant

Il ne faut jamais dire aux gens « Ecoutez un bon mot, oyez une merveille. » Savez-vous si les écoutants En feront une estime à la vôtre pareille ? Voici pourtant un cas qui peut être excepté Je le maintiens prodige, et tel que d’une fable Il a l’air et les traits, encor que véritable. On abattit un pin pour son antiquité, Vieux palais d’un hibou , triste et sombre retraite De l’oiseau qu’Atropos prend pour son interprète. Dans son tronc caverneux, et miné par le temps, (...) jeudi 22 avril 2004
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