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![]() .:: Livre 10 ::.Dernier ajout le vendredi 10 décembre 2004.Articles par titreL’ Homme et la CouleuvreUn homme vit une couleuvre : « Ah ! méchante, dit-il, je m’en vais faire une oeuvre Agréable à tout l’univers ! » A ces mots, l’animal pervers (C’est le serpent que je veux dire, Et non l’homme : on pourrait aisément s’y tromper), A ces mots, le serpent, se laissant attraper, Est pris, mis en un sac ; et ce qui fut le pire, On résolut sa mort, fût-il coupable ou non. Afin de le payer toutefois de raison, L’autre lui fit cette harangue : « (...) vendredi 16 avril 2004L’Araignée et l’Hirondelle« O Jupiter, qui sus de ton cerveau, Par un secret d’accouchement nouveau, Tirer Pallas, jadis mon ennemie, Entends ma plainte une fois en ta vie ! Progné me vient enlever les morceaux ; Caracolant, frisant l’air et les eaux, Elle me prend mes mouches à ma porte : Miennes je puis les dire ; et mon réseau En serait plein sans ce maudit oiseau : Je l’ai tissu de matière assez forte. » Ainsi, d’un discours (...) mercredi 7 juillet 2004L’Enfouisseur et son CompèreUn Pinsemaille avait tant amassé Qu’il ne savait où loger sa finance. L’avarice, compagne et soeur de l’ignorance, Le rendait fort embarrassé Dans le choix d’un dépositaire ; Car il en voulait un, et voici sa raison : L’objet tente ; il faudra que ce monceau s’altère, Si je le laisse à la maison ; Moi-même de mon bien je serai le larron. Le larron, Quoi jouir, c’est se voler soi-même ! Mon ami, j’ai pitié de ton erreur extrême ; Apprends de moi cette leçon : Le bien n’est bien qu’en tant (...) vendredi 12 mars 2004La Lionne et l’OurseMère lionne avait perdu son fan : Un chasseur l’avait pris. La pauvre infortunée Poussait un tel rugissement Que tout la forêt était importunée. La nuit ni son obscurité, Son silence et ses autres charmes, De la reine des bois n’arrêtaient les vacarmes : Nul animal n’était du sommeil visité. L’ourse enfin lui dit :« Ma commère, Un mot sans plus : tous les enfants Qui sont passés entre vos dents N’avaient-ils (...) samedi 20 mars 2004La Perdrix et les CoqsParmi de certains coqs incivils, peu galants, Toujours en noise, et turbulents, Une perdrix était nourrie. Son sexe et l’hospitalité, De la part de ces coqs, peuple à l’amour porté, Lui faisaient espérer beaucoup d’honnêteté : Ils feraient les honneurs de la ménagerie. Ce peuple cependant, fort souvent en furie, Pour la dame étrangère ayant peu de respect, Lui donnait fort souvent d’horribles coups de bec. D’abord elle en fut affligée ; Mais, (...) vendredi 16 avril 2004La Tortue et les deux CanardsUne Tortue était, à la tête légère, Qui, lasse de son trou, voulut voir le pays, Volontiers on fait cas d’une terre étrangère : Volontiers gens boiteux haïssent le logis. Deux Canards à qui la commère Communiqua ce beau dessein, Lui dirent qu’ils avaient de quoi la satisfaire : Voyez-vous ce large chemin ? Nous vous voiturerons, par l’air, en Amérique, Vous verrez mainte République, Maint Royaume, maint peuple, et vous profiterez Des différentes moeurs que vous remarquerez. Ulysse en fit (...) vendredi 10 décembre 2004Le Berger et le RoiDeux démons à leur gré partagent notre vie, Et de son patrimoine ont chassé la raison ; Je ne vois point de coeur qui ne leur sacrifie : Si vous me demandez leur état et leur nom, J’appelle l’un Amour et l’autre Ambition. Cette dernière étend le plus loin son empire ; Car même elle entre dans l’amour. Je le ferais bien voir ; mais mon but est de dire Comme un roi fit venir un berger à sa cour. Le conte est du bon temps, non du siècle où nous sommes. Ce roi vit un troupeau qui (...) vendredi 12 novembre 2004Le Chien à qui on a coupé les oreilles« Qu’ai-je fait, pour me voir ainsi Mutilé par mon propre maître ? Le bel état où me voici ! Devant les autres chiens oserai-je paraître ? Ô rois des animaux, ou plutôt leurs tyrans, Qui vous feraient choses pareilles... » Ainsi criait Mouflar, jeune dogue ; et les gens, Peu touchés de ses cris douloureux et perçants, Venaient de lui couper sans pitié les oreilles. Mouflar y croyait perdre. Il vit avec le temps Qu’il y gagnait beaucoup ; car étant de (...) jeudi 8 juillet 2004Le Loup et les BergersUn loup rempli d’humanité (S’il en est de tels dans le monde) Fit un jour sur sa cruauté, Quoiqu’il ne l’exerçât que par nécessité, Une réflexion profonde. « Je suis haï, dit-il ; et de qui ? d’un chacun. Le loup est l’ennemi commun : Chiens, chasseurs, villageois, s’assemblent pour sa perte ; Jupiter est là-haut étourdi de leurs cris : C’est par là que de loups l’Angleterre est déserte : On y mit notre tête à prix. Il (...) jeudi 22 janvier 2004Le Marchand, le Gentilhomme le Pâtre et le Fils du roiQuatre chercheurs de nouveaux mondes, Presque nus échappés à la fureur des ondes, Un trafiquant, un noble, un pâtre, un fils de roi, Réduits au sort de Bélisaire, Demandaient aux passants de quoi Pouvoir soulager leur misère. De raconter quel sort les avait assemblés, Quoique sous divers points tous quatre ils fussent nés, C’est un récit de longue haleine. Ils s’assirent enfin au bord d’une fontaine : Là le conseil se tint entre les pauvres (...) lundi 2 février 2004Les deux Aventuriers et le TalismanAucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire. Je n’en veux pour témoin qu’Hercule et ses travaux. Ce dieu n’a guère de rivaux ; J’en vois peu dans la fable, encor moins dans l’Histoire. En voici pourtant un, que de vieux talismans Firent chercher fortune au pays des romans. Il voyageait de compagnie. Son camarade et lui trouvèrent un poteau Ayant au haut cet écriteau : « Seigneur aventurier, s’il te prend quelque envie « De voir ce que n’a vu nul chevalier (...) dimanche 18 juillet 2004Les deux Perroquets le Roi et son FilsDeux perroquets, l’un père et l’autre fils, Du rôt d’un roi faisaient leur ordinaire. Deux demi-dieux , l’un fils et l’autre père, De ces oiseaux faisaient leurs favoris. L’âge liait une amitié sincère Entre ces gens : les deux pères s’aimaient ; Les deux enfants, malgré leur coeur frivole, L’un avec l’autre aussi s’accoutumaient, Nourris ensemble, et compagnons d’école. C’était beaucoup d’honneur au jeune perroquet, Car (...) vendredi 23 juillet 2004Les Discours à Monsieur le Duc de La RochefoucauldJe me suis souvent dit, voyant de quelle sorte L’homme agit, et qu’il se comporte, En mille occasions, comme les animaux : « Le roi de ces gens-là n’a pas moins de défauts Que ses sujets, et la nature A mis dans chaque créature Quelque grain d’une masse où puisent les esprits ; J’entends les esprits corps, et pétris de matière. » Je vais prouver ce que je dis. A l’heure de l’affût, soit lorsque la lumière Précipite ses traits dans l’humide séjour, (...) samedi 31 juillet 2004Les Poissons et le Berger qui joue de la FlûteTircis, qui pour la seule Annette Faisait raisonner les accords D’une voix et d’une musette Capables de toucher les morts, Chantait un jour le long des bords D’une onde arrosant les prairies Dont Zéphire habitait les campagnes fleuries. Annette cependant à la ligne pêchait ; Mais nul poisson ne s’approchait : La bergère perdait ses peines. Le berger, qui, par ses chansons, Eût attiré (...) mercredi 7 avril 2004Les Poissons et le CormoranIl n’était point d’étang dans tout le voisinage Qu’un Cormoran n’eût mis à contribution. Viviers et réservoirs lui payaient pension. Sa cuisine allait bien : mais, lorsque le long âge Eut glacé le pauvre animal, La même cuisine alla mal. Tout Cormoran se sert de pourvoyeur lui-même. Le nôtre, un peu trop vieux pour voir au fond des eaux, N’ayant ni filets ni réseaux, Souffrait une disette extrême. Que fit-il ? Le besoin, docteur en stratagème, Lui fournit celui-ci. Sur le bord d’un Etang (...) lundi 22 mars 2004il y a 15 document(s). |
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