Un certain loup, dans la saison Que les tièdes zéphyrs ont l’herbe rajeunie, Et que les animaux quittent tous la maison, Pour s’en aller chercher leur vie, Un loup, dis-je, au sortir des rigueurs de l’hiver, Aperçut un cheval qu’on avait mis au vert. Je laisse à penser quelle joie . « Bonne chasse, dit-il, qui l’aurait à son croc ! Eh ! que n’es-tu mouton ! car tu me serais hoc, Au lieu qu’il faut ruser pour avoir cette proie. Rusons donc. » Ainsi dit, il (...)