Au fond d’un antre sauvage Un satyre et ses enfants Allaient manger leur potage, Et prendre l’écuelle aux dents
On les eût vus sur la mousse, Lui, sa femme, et maint petit ; Ils n’avaient tapis ni housse, Mais tous fort bon appétit .
Pour se sauver de la pluie, Entre un passant morfondu. Au brouet on le convie : Il n’était pas attendu .
Son hôte n’eut pas la peine De le semondre deux fois. D’abord avec son haleine Il se réchauffe les doigts .
Puis sur le mets qu’on lui donne, (...)